♣ "Il ÉTAIT UNE FOIS L'ÉVEIL D'UN CHAMPION !"
« James je suis enceinte. » « Tu es quoi ? » « Je suis enceinte, on va avoir un bébé. » « C’est pas vrai ! » « Ca veut dire que t’es pas heureux ? » « Mais si je le suis et tu peux pas savoir à quel point. » - Arrêt sur image – Coucou à vous moi c’est Presley et non avant que vous ne me posiez la question je ne suis pas enceinte c’est plutôt ma mère, enfin non c’était ma mère il y a un plus de vingt-deux ans de ça lorsqu’elle avait appris qu’elle était enceinte par une douce journée d’octobre où le froid commençait à arriver dans notre belle ville de New-York et que les feuilles tombaient des arbres, enfin tout ce qu’il se passe en automne quoi et qu’elle est parti direction le bureau de mon père pour le lui annoncer, oui parce que ma mère n’avait jamais fait dans la demi-mesure et après cinq ans de mariage, mes parents avait tellement hâte de pouvoir pouponner à leur tour que lorsque ma mère a appris qu’elle était enceinte elle a été la plus heureuse des femmes, surtout qu’elle avait laissé sa carrière de danseuse de côté, oui parce que ma mère était une grande danseuse lorsqu’elle dansait encore avant que je ne naisse et lorsqu’ils ont voulu avoir un enfant avec mon père et bien elle a décidé de mettre sa carrière de côté et puis c’est pas comme si elle s’ennuyait parce qu’elle avait décidé de créer une ligne de vêtements, sa seconde passion et puis elle était toujours le visage de plusieurs contrats publicitaires, donc elle n’allait pas s’ennuyer. Enfin bref aussitôt qu’elle ait prévenue mon père ma mère l’a annoncé à tout le monde si bien que tout Manhattan savait qu’elle était enceinte, sans que les ragots ne puissent se charger de transmettre la nouvelle, et le fait que la famille Owsley allait avoir un enfant faisait taire les mauvaises langues qui disaient qu’ils ne pouvaient pas avoir d’enfant. Et on dit toujours qu’on est mieux servit que par soi-même et ma maman ne voulant pas que ce soit un tierce journal qui parle de sa grossesse à sa place car entre riche homme d’affaire et ancienne grande danseuse devenue styliste on peut dire qu’il savait aussi attirer l’attention des médias sans pour autant en faire trop non plus. Et c’était partie pour des mois de grossesse, de nausées et d’envies comme tout le reste et en attendant ma venue au monde ma mère s’est amusée à faire ma chambre et à choisir la nourrice à laquelle elle allait laisser le soin de s’occuper de moi.Parce qu’elle avait beau avoir hâte d’avoir un enfant, elle avait aussi hâte de se lancer à fond dans le stylisme qui était devenue sa grande passion depuis qu’elle avait du arrêter de danser suite à sa grossesse. « Poussez Madame Owsley, poussez. ». Et voilà nous sommes quelques mois plus tard, le 4 juillet 1988 pour être exacte ou pendant que tous les américains fêtaient l’indépendance et bien mes chers parents étaient dans la salle d’accouchement d’une clinique privée parce que ma mère était tout simplement en train d’accoucher, et oui j’avais attendu jusqu’au 4 Juillet ou ma mère projetait déjà de faire une petite fête pour pointer le bout de mon nez, donc adieu la fête pour ma maman et mon papa. « Je fais quoi depuis tout à l’heure ? Je m’amuse peut-être ! » Elle lança un regard plus que noir à son médecin et broya la main de mon père au passage, qui grimaçait de douleur. « Chérie calme-toi. » « Ne me dis pas de me calmer, c’est de ta faute tout ça. » Oui ma mère exagérait un peu mais bon faut la comprendre, elle venait de passer six heures depuis qu’elle avait perdu les couches et ce n’est que maintenant que je me décidait enfin de pointer le bout de mon nez. Il était aux alentours de 16 heures lorsque moi Presley Rose Owsley je suis venue au monde. Et ne me demandez pas pourquoi mes parents ont décidé de m’appeler Presley vu que je n’en sais rien, tout ce que je sais c’est qu’il aimait bien Elvis et il voulait me donner un nom originale voilà pourquoi son nom est mon premier prénom et Rose c’est un prénom coup de cœur que ma mère a eu et qu’elle a toujours voulu donner à sa fille et voilà la petite histoire de ma naissance. Mais on ne reste pas un enfant toute sa vie et j’ai commencé à grandir petit à petit. UNDERCO.

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