♣ QUE REPRÉSENTE LE SPORT POUR TOI? QUEL PLACE PREND T-IL DANS TA VIE?

Le sport est une de mes raisons de vivre. Il est une façon d'évacuer mon surplus d'énergie, et je rêve depuis très longtemps d'en faire mon futur. Je ne peux tout simplement pas m'en passer, il est devenu partie intégrante de ma vie.

♣ QUEL SPORT PRATIQUES-TU? ET POURQUOI CELUI LÀ?

Je pratique le cheerleading. Je l'ai découvert au lycée, après des années de gymnastique, et il m'a immédiatement plu. Pourquoi celui là ? Je n'en sais vraiment rien. Puet-être parce qu'il est un équilibre parfait entre de la danse et de la gym. Et j'adore ça.

♣ DEPUIS COMBIEN DE TEMPS LE SPORT EST DANS TA VIE?

Depuis que j'ai neuf ans. J'ai commencé par la gymnastique, pendant six ans, puis j'ai intégré l'équipe de cheerleading de mon lycée. En tout, cela fait onze ans environ d'amour fou... Et je compte le pratiquer encore très longtemps.

♣ D'OÙ TE VIENT LA PASSION DU SPORT?

De la télé. Oui, je sais, c'est idiot, mais ce qui m'a donné envie, c'est de voir ces gens courir pour la victoire, marquer pour leur pays, gagner pour leur équipe... Ça a été une révélation.

♣ QUE FAIS- TU POUR GARDER LA FORME?

Je vais souvent courir dehors dès que j'ai le temps, je fais des abdominaux tous les soirs et je m'entraîne parfois plus que mes horaires m'en obligent. J'aime le sport, et j'en fais depuis si longtemps que je suis habituée à en faire autant. En plus de cela, je mange le plus équilibré possible, j'essaye de ne pas abuser de sucreries et autres choses graisseuses. On peut dire que je suis une sportive modèle...

♣ QUEL EST TON PLUS GRAND RÊVE?

Faire du sport en professionnelle pendant le reste de ma vie. Je me donne à fond pour y arriver, et, dès que j'aurais fini ma scolarité ici, je sais que j'irais au jeux olympiques. J'en suis capable et je le sais.

20 juin 1990. Non, ce n'est pas une date historique pour le monde entier. Aucun personnage célèbre n'est mort, aucune guerre ne s'est déclenchée, aucun avion ne vient de s'écraser et aucun président n'a donné sa démission. Non, rien de tel. Pourquoi je vous en parle, alors ? Parce qu'il faut bien commencer quelque part, c'est tout. Bref, je m'égare. Ce 20 juin, mademoiselle Ortega naquit. Señorita Ortega, s'il vous plaît. Nous voilà en Espagne, à Madrid plus précisément, dans un joli appartement en plein coeur de cette superbe ville, et c'est à 14h46 précises que le petit bout de chou vit le jour. Ses parents s'étaient mis d'accord pour que, si l'enfant était une fille, ce serait à Madame de choisir, mais s'il s'agissait d'un garçon, alors ce serait au père de le nommer. Et, comme vous pouvez vous y attendre, le bébé qui pointa le bout de son nez en cet après-midi ensoleillé de mai était une adorable fillette, ce qui lui valut le nom de Beatriz Eva, soigneusement choisi par sa maman. Environ un an plus tard, ce fut à la soeur de la petite Beatriz de voir le jour, et, de nouveau, ce fut à la jeune maman de nommer la nouvelle venue. Barbara Carmen, voilà le nom de la deuxième demoiselle. Mais revenons à nos moutons, maintenant.

L'enfance de Beatriz fut parfaite, à ses yeux. Sous son joli minois de gentille fillette se cachait un caractère de petite peste, et ce dès sa plus tendre enfance. En effet, Beatriz menait tout le monde par le bout du nez, en commençant pas ses parents : durant toute son enfance, elle leur en fit voir de toutes les couleurs, mais son sourire craquant la pardonnait toujours ; ceci ne tarda pas à devenir sa plus grande arme. Avec son caractère imposant, hautain et bien trempé, et sa beauté qui ne fit qu'augmenter au fil des années, elle devint rapidement la reine de son école, ayant tous les autres enfants sous ses ordres et une petite bande de copines prêtes à tout pour un peu de considération de sa part. Mais cela ne lui suffisait pas. Toujours en pleine forme et en mouvement, elle avait besoin de quoi se défouler, et à neuf ans, elle goûta au sport pour la première fois : ce fut à son premier cours de gymnastique rythmique qu'elle découvrit sa vraie vocation. La demoiselle se donna corps et âme à cette activité qu'elle disait être la plus belle du monde, devenant petit à petit toujours plus gracieuse, fine et souple. Ces années furent les plus belles de sa vie.

Six ans plus tard, tout changea dans la vie de la petite famille Ortega. Le centre de ce changement fut la soudaine annonce de leurs parents d'aller vivre aux Etats-Unis, en Californie. D'abord réticente à l'idée de quitter son Espagne natale et s'aventurer vers un endroit où on ne parlerait pas la même langue, Beatriz dut quand même se rendre à l'évidence que vivre en Californie serait le paradis, car, en se renseignant, les Etats-Unis comptaient des clubs de gymnastique encore meilleurs que ceux madrilènes. C'est ainsi que, quelques mois plus tard, les Ortega se retrouvèrent dans leur nouvelle maison à Sacramento, en Californie. Elle avait alors quinze ans et sa soeur quatorze, l'âge pour la High School aux USA. Leur arrivée fut fracassante : dès son arrivée, Beatriz ne passa pas inaperçue, tout comme Carmen. Deux espagnoles, belles à s'en damner avec leur couleur caramel, comment ne pas les remarquer ? D'abord observées comme des bêtes de foire, puis immédiatement parfaitement intégrées, c'était encore mieux que ce que Beatriz n'aurait jamais pu imaginer dans ses rêves les plus fous. Mais son bonheur ne venait pas que de là. Ce qui fit vraiment son bonheur, c'est la découverte de l'équipe de cheerleading du lycée. Bien sûr, elle en avait déjà entendu parler dans les séries télévisées qu'elle regardait ; mais jamais, jamais, elle n'aurait put s'imaginer qu'elles ne faisaient pas qu'agiter stupidement des pompons, et pouvoir un jour faire partie d'une équipe comme celle-ci. Elle y découvrit un sport physique et acrobatique, digne des demoiselles les plus agiles et musclées. Encore mieux que la gymnastique, et ses projections pour le futur changèrent radicalement dès son entrée dans l'équipe, de même que la vision qu'avaient d'elle les personnes qui l'entouraient. Sa popularité au sein de l'école atteint le sommet, et, depuis, le cheerleading est devenu sa vie. La reine Beatriz devint encore plus peste qu'auparavant, bien qu'elle se trouva des coéquipières aussi garces qu'elle qui lui permirent de ne plus avoir uniquement des fidèles à ses pieds, mais aussi, enfin, des amies.

Elle décida de faire le cheerleading son futur. Elle s'informa donc à propos de la prestigieuse école de Meadows Hopedale et s'inscrit lorsqu'elle termina sa dernière année d'High School, suivie de sa soeur, qui avait, elle, trouvé une vocation dans le (sport choisi). Beatriz ne comprit jamais le choix de Carmen, qui avait choisi ce sport uniquement pour ne pas ressembler à son aînée. Leurs parents ne pouvant pas se permettre de se déplacer après avoir trouvé un bon boulot et une jolie maison, les deux jeunes femmes s'installèrent à Oakdale dans deux familles d'accueils différentes, étant placées au hasard dans les maisons disponibles. Désormais, cela fait deux ans que Beatriz se trouve dans ce superbe complexe sportif, elle s'y plaît encore plus qu'au lycée, s'entraînant pratiquement 15 heures par jour avec sa talentueuse équipe, faisant le sport qu'elle a toujours rêvé de faire.

♣ BEHIND THOSE CASTLE WALLS

PSEUDO/PRÉNOM ♦ Silvia, plus connue sous le pseudo Sil. D'OÙ CONNAIS- TU LE FORUM ? ♦ blague ? COMMENT LE TROUVES-TU ? ♦ ♥ ! FRÉQUENCE DE CONNEXION ♦ 6/7. PAYS ♦ Suisse ! CRÉDITS ♦ tumblr, sil. AVATAR CHOISI ♦ Naya Rivera. COMMENTAIRES ♦ Nope !