♣ "Il ÉTAIT UNE FOIS L'ÉVEIL D'UN CHAMPION !"

Je suis native de Tarbes, France, mais n'y ai pas vécue, ayant passé l'intégralité de mon enfance à Nashville, en Amérique jusqu'à mes seize ans, jusqu’à ce que je fasse mes bagages et parte pour Oakdale, avec mes deux parents : ma mère Lilian Jacobs et mon père Luke Benett.

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de: lilian.jacobs-benett@hotmail.com
à: gingeragy.jacobs-bluden@hotmail.com
objet: dear Ginger..

« Ma douce Ginger, ma sœur,
J’ai l’honneur de t’annoncer que ça y est. Après de nombreux essais .. Je suis enceinte, enfin ! Je sais qu’à cet instant tu dois surement être on ne peut plus surprise. Alors tente d’imaginer la notre, contre toute attente des diagnostiques des médecins, lorsque la gynécologue nous a annoncé l’arrivée d’une fille. Oui une petite fille, mon bébé ! Elle devrais normalement voir le jour voir le jour aux alentour du moi de Mai. Je crois que tu ne peux même pas imaginer ma joie en ce moment même.
Je t’invites donc à venir nous rejoindre à Tarbes, une fois la petite née, tu nous diras ce qu’elle à de son père et ce qu’elle tient de moi.
Ton adorable soeur, Lilian. »

« C’est le dernier essai, Luke… Je n’en peux plus de tout ces espoirs en vain. » ; « Oui je te le promets. C’est le dernier, le tout dernier. » ; Mes parents m’avaient, un bon nombre de fois, répété cette tranche de leur vie à tout deux. J’avais surement dut être un des enfants les plus désiré au monde pourtant, sans qu’aucune grossesse ne se présente. Mes parents ont voulu un enfant peu de temps après leur mariage et c’est la raison pour laquelle – six ans après que leur vœux soient présentés – ils ont décidés d’enfin s’adresser à un spécialiste de la fécondité. Trois fécondations in vitro ont échouées et ma mère n’en pouvait plus. À chaque déception, elle perdait un peu plus gout en la vie. À quarante-et-un ans, elle n’avait plus aucun espoir de devenir mère. « Très bien … il faut se rendre à l’évidence si ça ne fonctionne pas, nous ferons le deuil une fois pour toute… » ; ils avaient déjà eu du mal avec le fait de ne pas pouvoir avoir un enfant naturellement.
C’est quelques semaines plus tard, qu’ils sortirent de chez le médecin, le plus beau de leurs sourires aux lèvres. Ma mère était enceinte de quelques semaines. Certes aux yeux des gens ce n’était presque rien, mais la fécondation avait fonctionné et aux yeux de mes parent c’était le plus grand pas de toute leur vie. Prenant toutes les précautions, elle n’eut aucun mal particulier à mener la grossesse. Du moins jusqu’au mois de mars. Incapable de me préserver du monde plus longtemps elle donna naissance à sa fille prématurément. Et c’est ainsi que je vis le jour, un peu moins de sept mois après le miracle. « Comment comptez-vous l’appeler ? » ; « Agynese Primrose Benett » ; « Prim … » ils avaient choisit ses noms d’un commun accord, peu de temps après ma venue au monde. Je fut la première et unique enfant du couple.

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« .. Prim ! Ma chérie, viens dire au revoir à maman ! » ; A cette époque de ma vie ma mère partait souvent en déplacements pour le boulot. Ancienne danseuse et aujourd'hui architecte, elle aimait beaucoup voyager et mon père instituteur - ayant un planning assez souple pour s'occuper de moi - ne voulait pas lui imposer de limites, si bien qu’il s’efforçait de se passer d’elle quelques jours par semaines. Du haut de mes quatre ans j’avais sursauté comme une enfant prise en pleine bêtise. Le tube de rouge à lèvre hors de prix de maman coincé dans entre les mains et des marques rouges étalées, de-ci de-là, un peu partout sur la figure. Au même instant ma jolie maman était entrée dans la chambre, son reflet dans le miroir m’en informant aussitôt, ce qu’elle pouvait être belle. Et comme toutes les petites filles j’ai longtemps rêvé de lui ressembler. Puis m'attendant à ce qu’elle me cris dessus d’un instant à l’autre j’avais fermé les yeux en espérant que la punition ne soit pas trop désagréable et fut surprise de l’entendre rire comme une enfant, comme moi. Tandis qu’elle s’approchait de moi je lui dis « Je voulais être belle, belle comme toi maman » ; et son petit rire s’échappa, de plus belle, d’entre ses lèvres « Tu es déjà très jolie ma chérie, la plus jolie de toutes les petites filles » ; A cette époque j’aimais ma mère plus que tout au monde et aujourd’hui encore cet amour est plus présent que jamais dans mon cœur.

« Maman je voudrais être danseuse plus tard, comme toi avant ! » J’avais lancé du haut de mes six ans et demi. Je faisais de la danse depuis, maintenant, presque un an et demi et m’était découvert une passion très prononcée pour le classique. Au moment d’entrée en scène une de mes camarades m’avait attrapé par le bras pour m’entrainer au coulisse ne laissant même pas à mère le temps de m’embrasser. Ce fut mon tout premier Gala et le meilleure nos chorégraphie ayant remportées un franc succès, je vois encore la tête de mon père, les yeux pleins d’admiration en visionnant la vidéo de mon passage.

de: agyprimrose.benett@hotmail.com
à: gingeragy.jacobs-bluden@hotmail.com
objet: dear Blueden's family..

« Ma tante et mon oncle,
Je vous envoie ce mail car, j’ai l’honneur de vous annoncer que j’ai décroché mon diplôme de fin d’année du lycée avec mentions ! J’ai eu le droit à une belle surprise le jour de l’annonce des résultats, de la part de notre coach. Pour ce qui est du déménagement : je pense que mes amis me manqueront énormément après mon départ et j’espère m’en faire vite de nouveaux – bien que cela ne m’ai jamais posé de grande difficultés –. Je profite aussi de ce petit message pour vous annoncer que j’ai été acceptée dans l’équipe de Cheerleader du grand et réputé complexe sportif d’ Oakdale ! Ce qui m’emplie de joie.
Je vous transmettrais mon nouveau numéro de téléphone fixe une fois sur place, en attendant vous pourrez toujours me joindre à cette adresse mail, ainsi que sur mon mobile. Je vous embrasse tous deux, bien fort.
Votre charmante nièce, Prim.
Ps : Vous avez des baisers et tendresses de les deux parents. »